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VAE

Réglementation vélo assistance électrique « VAE »

En la matière, la directive européenne N°2002/24/EC. relative a la réception des véhicules a moteur a deux ou trois roues, fixe les critères pour qu’un vélo a assistance électrique (V.A.E. ou VAE) puisse circuler sur la voie publique.

Les trois points suivant doivent être respectés :

  • L’ assistance ne doit se faire que si le cycliste pédale et doit se couper à l’arrêt du pédalage.
    Néanmoins il est autorisé de mettre en place une assistance au démarrage sans avoir recours au pédalage mais qui ne doit pas excéder 6 km/h.
  • L’assistance doit se couper a 25 km/h maximum
  • La puissance du moteur ne doit pas excéder 250 watts

Le débridage des V A E :


Si vous débridez votre VAE, en cas d’accident, l’assurance fédérale ne fonctionnera pas !

En cas de débridage, votre VAE devient un Cyclomoteur soumis à la réglementation propre à ces engins ! Vous risquez une amende de 375€.
Si vous ne possédez pas de plaque d’immatriculation, de casque (de moto), de gants (homologués) ni d’assurance :  3750€ d’amende ! En cas de défaut d’assurance, les conséquences peuvent être graves en cas de préjudice causé à une personne.
II faut également savoir qu’en utilisant ce type de cyclomoteur, vous n’êtes pas autorisé à rouler sur les pistes cyclables (150€ d’amende).

Dirigeants de club : Un conseil : Faites signer la charte VAE !

Elle est téléchargeable sur GILDA, « gestion documentaire  »  » espace fédéral  » « Commission assurance » « VAE »

Philippe HAUREE, responsable régional sécurité

Le Vélo Assistance Electrique : Ses dérives

Ce que vous devez savoir sur:
-Les kits pour modification d’un vélo classique en Vélo à Assistance Électrique
-Le débridage des vélos à assistance électrique
-Autres vélos à assistance électrique (classés cyclomoteurs)
Lors de la dernière Assemblée Générale de notre fédération à Angers nombre de questions ont été
posées sur ces kits. Un article paru dans la revue Cyclotourisme, est venu compléter les réponses
faites à cette AG. Cependant, il parait important de porter à votre connaissance quelques
compléments d’information.
De nombreux d’adhérents semblent être mal informés.
1- Kits permettant de transformer un vélo classique en VAE.
Il existe sur le marché des kits permettant de faire évoluer son vélo classique en Vélo à assistance
électrique.
Ces kits sont tentants. A priori d’un cout moindre que l’achat d’un vélo neuf à assistance électrique.
Ils comprennent l’équipement mécanique, électrique et électronique nécessaire à la modification du
vélo.
(Roue arrière équipée, voire roue avant, d’un moteur électrique, batterie, tableau de commandes
etc.)
Ils sont vendus soit en direct par internet, soit par l’intermédiaire d’un vélociste.
Certains cyclistes seront tentés de monter eux-mêmes ce kit sur leur vélo dit musculaire.
Alors attention !
Ces kits peuvent être de piètre qualité, (critères hors norme).
Des importateurs sérieux effectuent un contrôle réception de ces fournitures, puis effectuent une
mise en conformité.
Mais tous n’ont pas ces compétences.
Points faibles recensés : vitesse 25 km/h hors tolérances. (Tolérance admise + ou – 10 %), l’étanchéité
du moteur qui laisse à désirer…
Faisons un point aussi complet que possible.
1- Que dit, l’Article de la DGCCRF faisant foi.
(Direction Générale de la Concurrence de la Consommation et de la Répression des Fraudes)
Les professionnels(*) ont des responsabilités en matière de récupération des batteries ou
d’adaptation de kits de motorisation sur des vélos non conçus comme des VAE dès l’origine. Un
vélo sur lequel un kit de motorisation est proposé doit offrir les mêmes garanties de sécurité qu’un
vélo ordinaire, notamment quant à la résistance du cadre ou aux performances de freinage.
*Personnes qui exercent, qui connaissent parfaitement un métier donné, de plus ils possèdent
tout l’équipement correspondant aux besoins de la technique. Un mécanicien réparateur de
cycles, bien souvent appelé de nos jours « vélociste » est titulaire, à minima, d’un diplôme de
type CQP). C’est donc un professionnel.
2- Homologation et législation
Vélo assistance électrique – Quels critères ?
La directive européenne 2002/24/EC fixe les critères pour qu’un vélo à assistance électrique
puisse circuler sur la voie publique :
Trois critères impératifs.
1- L’assistance ne doit se faire que si le cycliste pédale, et se couper dès l’arrêt du pédalage.
Néanmoins, une assistance au démarrage, sans avoir recours au pédalage, est autorisée,
elle ne doit pas excéder 6 km/h. (par exemple : aide à la marche en sortie de parking
enterré…)
-Note : Un vélo avec seulement un bouton poussoir, ayant pour but d’alimenter le moteur en
continu, est illégal!
2- L’assistance doit se couper à 25 km/h (tolérance + ou – 10%) soit 27,5 km/h maximum.
3- La puissance nominale du moteur ne doit pas excéder 250 Watts
Note : Si votre vélo à assistance électrique ne répond pas à l’une de ces caractéristiques, il se
classifie dans la catégorie des cyclomoteurs et de ce fait, nécessite une homologation spéciale.
Quelles sont les normes françaises et Européennes pour un vélo à assistance électrique ?
-Article selon l’AVEM (Association pour l’Avenir du Véhicule Electro-Mobile)
En France, l’homologation européenne ne suffit pas et un vélo à assistance électrique (VAE) est
soumis aux mêmes normes qu’un cycle classique et doit notamment respecter le décret 2016-364
relatif à la prévention des risques résultant de l’usage des bicyclettes.
Différents organismes certifiés sont habilités à passer ces tests tels le LNE, le CRITT ou encore
l’UTAC. Le coût de ces tests s’élève à environ 4000 € par vélo (variable selon les modèles) auxquels
s’ajoute la mise à disposition de plusieurs modèles par le constructeur / importateur.
En France, un bon nombre de modèles, notamment d’importation asiatique, ne passent pas ces
tests d’homologation, ils ne sont donc pas homologués.
La nouvelle norme européenne NF EN 15194
Publiée en mai 2009, cette norme, spécifique aux cycles à assistance électrique, précise les
exigences de sécurité et les méthodes d’essai relatives à l’évaluation de la conception et de
l’assemblage des VAE et de ses sous-ensembles.
Les batteries sont notamment mises à rude épreuve lors de série d’essais : court-circuit,
surcharge…
Pour l’utilisateur final, cette norme, plutôt stricte, est un gage de qualité et de sécurité pour le vélo
à assistance électrique qu’il s’apprête à acquérir.
Néanmoins, il semble que son application sur l’ensemble des modèles n’intervienne que depuis
2011.
Le décret 2016-364
Ci-dessous, quelques points intéressants repris sur le décret 2016-364 relatif à la prévention des
risques résultant de l’usage des bicyclettes :
« La bicyclette vendue au consommateur final, louée ou mise à disposition doit satisfaire à l’une
des deux conditions décrites dans décret 2016-364.
« Les bicyclettes ne peuvent être livrées que montées et réglées » – Peuvent cependant être laissé à
la charge du consommateur, la pose des roues, le gonflage des pneumatiques, le montage des
pédales, la pose des accessoires, de la batterie,… Bon à savoir lorsqu’on se fait livrer un VAE acheté
sur Internet.
« Toute bicyclette doit toujours être accompagnée d’une notice qui contient… »
– voir décret 2016-364 pour contenu sur Légifrance.
Rouler avec un vélo à assistance électrique non homologué, quels sont les risques ?
Pour un particulier, le risque survient notamment en cas d’accident et d’enquête de la part de
l’assureur qui peut refuser de vous couvrir.
Pour un revendeur, il peut être tenu responsable en cas d’accident survenu à l’un de ses clients
et s’expose à une peine d’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe en cas de
contrôle de la DGCCRF, soit jusqu’à 1500 €. Il est à noter que, selon le décret 2016-364, un
revendeur doit être capable, en cas de contrôle, de remettre à l’agent de la DGCCRF les certificats
de conformité aux exigences de sécurité de l’ensemble des modèles vendus. Pour un importateur /
constructeur, les risques sont similaires que pour un revendeur
3- L’Assurance
Dans le cadre de notre pratique, l’assureur fédéral Allianz, (comme toutes les compagnies
d’assurances), n’assure que les vélos équipés d’un kit de motorisation VAE conforme à la
législation. (250W, 25km/h)
Les assureurs s’en tiennent, à La conformité de l’ensemble monté, assurée par le savoir-faire du
mécanicien vélo : le professionnel.
– Parce qu’il est apte à juger si le vélo ne présente pas d’incompatibilité technique à recevoir le kit
de motorisation. (La mécanique des vélos, en provenance du far-East, réserve parfois de « belles
surprises » !)
– Parce que le vélo une fois monté, offrira les garanties de sécurité nécessaire à une utilisation
sans danger pour le cycliste. (Résistance mécanique du cadre et de ses accessoires…).
– note importante:
C’est la fourniture de la facture du kit et de son montage réalisé par ce professionnel qui fera foi
en matière de conformité et engagera la responsabilité de celui-ci.
4- Débridage du Vélo à Assistance Électrique
Débrider un Véhicule à Assistance Électrique peut désormais vous coûter un an de
prison.
Sont concernés tous les Engins de Déplacement Personnel motorisés, ainsi que les Vélos à
Assistance Électrique.
Jusqu’à présent, la législation restait assez floue pour ceux qui débridaient leur VAE limité d’origine
à 25km/h, et nombreux sont ceux qui étaient tentés par acheter un kit de débridage, faisant ainsi
sauter cette limite de 25km/h, permettant ainsi une assistance parfois bien au-delà des 35-
40km/h. Dangereux et surtout, totalement illégal.
L’Article L317-1 du Code de la route a été modifié par la loi n°2019-1428 du 24 décembre 2019.
« Le fait, pour le responsable de l’exploitation d’un véhicule de transport routier, d’un engin de
déplacement personnel à moteur ou d’un cycle à pédalage assisté soumis à une obligation de
limitation de vitesse par construction, de ne pas respecter cette obligation, de modifier, ou, en tant
que commettant, de faire ou de laisser modifier le dispositif de limitation de vitesse par
construction afin de permettre au véhicule, à l’engin ou au cycle de dépasser sa vitesse maximale
autorisée, est puni d’un an d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.
Le préposé est passible des mêmes peines lorsque l’infraction résulte de son fait personnel.
Toute personne coupable de ce délit encourt également la peine complémentaire de suspension,
pour une durée de trois ans au plus, du permis de conduire, cette suspension pouvant être limitée
à la conduite en dehors de l’activité professionnelle.
Le véhicule, l’engin ou le cycle sur lequel l’infraction a été commise est immobilisé et retiré de la
circulation jusqu’à ce qu’il ait été mis en conformité ou réparé. Un décret en Conseil d’État fixe les
conditions d’application du présent alinéa. »
A noter que les fabricants de kits de débridage encourent pour leur part jusqu’à deux ans
d’emprisonnement et 30 000€ d’amende (article L317-5 du code de la route). Reste à savoir si,
comme pour les cyclomoteurs débridés et « kités », il y aura une réelle répression et qui formera les
Forces de l’Ordre au dépistage des véhicules débridés et aux Douanes de bloquer les importations.
Enfin aussi étrange que cela puisse paraitre, il n’est pas interdit de vendre les accessoires
permettant de passer l’assistance de 25km/h à 45 km/h. Par contre, un magasin qui monte un kit
et/ou entretient un vélo à assistance électrique modifié et quel que soit le type de réparation
n’ayant pas de relation avec le moteur risque beaucoup. Sa responsabilité est engagée et il pourra
être tenu pour responsable en cas d’un accident du propriétaire du vélo. L’année dernière, trois
magasins en France ont dû fermer leurs portes pour ce motif.
5- Comment savoir si un vélo est homologué ?
Le respect des exigences de sécurité est attesté par la mention « Conforme aux exigences de
sécurité », qui doit être apposée par le fabricant, l’importateur ou le responsable de la première
mise sur le marché, de façon visible, lisible et indélébile, sur le cadre de la bicyclette et sur
l’emballage.
Néanmoins, il est constaté que certains constructeurs se permettaient d’apposer cette étiquette
sans homologation. Par conséquent, nous vous conseillons également très fortement de demander
une copie du certificat d’homologation et de le conserver.
6- Les dangers du débridage sur un vélo assistance électrique
Article selon : le marché du vélo.com
De nombreux utilisateurs de VAE veulent “booster” leur VAE et passent à l’acte sans se poser de
questions…. Suite à la masse de problèmes rencontrés en magasin sur des vélos “débridés”, il nous
est paru intéressant de rédiger un article pour alerter les consommateurs sur les risques que ce
type de modification peut engendrer.
Tout d’abord sur le plan juridique.
Sur la route, nous n’avons quasiment aucun moyen de détecter un VAE débridé ou non (mis à part
en le testant). En revanche en cas d’accident corporel, le vélo en cause sera mis dans les mains
d’un expert qui va bien évidement déceler la fraude. En cas de procédure judiciaire, votre petite
modification peut se retourner contre vous!
Ensuite pour la revente
Vous vendez votre VAE? Sachez que de plus en plus de magasins proposent aux clients d’expertiser
leur vélo acheté d’occasion. Le débridage est inscrit dans la carte mère du vélo. Même si le kit est
retiré, le magasin agréé aura accès à tout l’historique du vélo (vitesse, nombre de cycles de la
batterie, température mini et maxi d’utilisation…). Ce type d’expertise est désormais courant avec
le système BOSCH.
Usure prématurée du vélo et de grosses factures de réparation en perspective.
Les vélos 45km/h et 25km/h ne sont pas équipés de la même façon! C’est comme pour les voitures
: les périphériques changent en fonction de la programmation du moteur. Un vélo 45km/h (outre
les équipements supplémentaires liés à la réglementation), est renforcé aux endroits stratégiques
(roues, fourche…) pour pouvoir encaisser les sollicitations plus importantes qu’avec un vélo
25km/h
Voici les principaux problèmes rencontrées suite au débridage :
Usure prématurée de la chaine (compter 500km seulement!)
Usure prématurée de la cassette
Usure prématurée du pédalier + plateau
Usure prématurée des roues
Usure prématurée de la fourche
Mise HS du moteur
Mise HS de la batterie
Pour info, nous avons fait une moyenne des réparations suite au débridage de vélos par nos clients
(le débridage est strictement interdit et ne peut donc pas être fait par un magasin). Au sein de
notre établissement en 2017, les clients ont déboursés en moyenne 950€/vélo débridé pour les
réparer…
Pas de bricolage maison! Si vous voulez rouler à 45km/h il faut acheter le modèle en question sous
peine de retomber rapidement sur terre après quelques mois d’utilisation. Si vous achetez un vélo
d’occasion, faites expertiser votre vélo par un magasin agréé. Cette prestation coute entre 25 et
50€ mais vous permettra d’éviter les mauvaises surprises…
7- Autres Vélos Assistance Électrique : P max< 1Kw ; 6<V< 25km/h
: P max< 4 Kw ; 6<V< 45km/h
(non admis lors de sorties FFCT)
Un VAE est considéré comme un cyclomoteur électrique sa vitesse de coupure d’assistance
dépasse les 25 km/h ou si sa puissance est supérieure à 0,25Kw
Par le décret 2016/448 du 13/04/2016 ces engins légaux sont classés dans la catégorie « L1e » des
cyclomoteurs, ils sont pourvus d’une assistance électrique déclenchée par le pédalage. Elle se
coupe à l’arrêt du pédalage.
Classe L1e-a : « Vélos motorisés » : Puissance maximum inférieure à 1Kw et vitesse assistée de 6 à
25km/h
Classe L1e-b : « Speedbikes » : Puissance maximum inférieure à 4Kw et vitesse assistée de 6 à
45km/h
Pour ces deux catégories, des particularités obligatoires viennent s’ajouter, comme des réflecteurs
latéraux, un rétroviseur gauche, un feu-stop arrière, un éclairage constant et à l’arrêt ainsi qu’une
béquille auto-rétractable.
Il doit disposer d’un certificat d’immatriculation (neuf ou acheté d’occasion) et d’une plaque
d’immatriculation, comme un véhicule terrestre à moteur.
Il devra en outre être assuré spécifiquement et être utilisé avec un casque homologué 45km/h
(casque de cycliste interdit) et des gants homologués CE.
Posséder le permis AM pour les personnes nées après le 01/01/1988
Il ne pourra pas circuler sur les aménagements cyclables.
Sachez également qu’il existe des engins trafiqués hors normes, encore plus puissants (puissance
moteur 3000W soit environ 4cv, vitesse 65/70 km/h sur le plat sans pédaler et non homologué, sans
assurance, sans immatriculation….
Pour conclure.
-Acheter « argent comptant » un kit de motorisation VAE n’est pas la bonne solution.
Mieux vaut passer un vélociste qui assurera le montage et délivrera le certificat de conformité de
l’ensemble monté Vélo+kit.
Certes le cout est plus élevé mais c’est le prix à payer pour vous garantir une sécurité ainsi qu’une
moyenne de temps de bon fonctionnement, irréprochables et sans surprise.
-Débrider un VAE c’est augmenter les risques.
Garder en mémoire que, l’énergie cinétique augmente avec le carré de la vitesse.
-Sachez que si vous roulez 2 fois plus vite, votre distance d’arrêt sera 4 fois plus grande.
Conséquence en cas d’accident. : 4 fois plus de gravité
Votre poids de 75kg à 25 km/h est égal à un projectile de 375 kg
à 45 km/h est égal à un projectile de 1350 kg
Et pas de carrosserie pour vous protéger !
Pour lever toute ambiguïté Seul le VAE 250w ; 25km/h conforme à la norme NF EN 15194 est
accepté dans nos sorties FFCT. Fortement apprécié les personnes ayant un déficit de santé. Rien de mieux
pour garder une activité.
A contrario il n’est pas le bienvenu, lorsqu’il est acheté pour suivre les copains du 1
er groupe.
Si vous avez des doutes sur la mécanique et/ou de l’électronique d’une machine, rapprochez-vous d’un
vélociste afin de réaliser une expertise avec lecture de la carte mémoire.

Téléchargez les documents concernant le VAE :

 

 

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