Article paru dans le revue cyclotourisme N° 759 de septembre 2025
Quelles sont tes premières impressions à l’issue de cette Semaine fédérale ?
Finalement, nous avons eu plus de monde que laissait augurer les inscriptions, on a dû être à un peu moins de 8 000 participants. Nous étions à 6 500 le samedi 2 août. Nous avons enregistré une superbe journée, le dimanche 3 août avec environ 500 inscriptions à la journée. La semaine fut belle, avec des gens très contents comme les cyclo-campeurs. C’est ma plus grande satisfaction. Dans les choses moins drôles, malgré nos efforts en termes de sécurité, il y a eu quand même quelques accidents de cyclotouristes avec hospitalisation. Heureusement, nous ne déplorons aucun décès. C’était ma plus grande hantise.
Et du côté des bénévoles ?
Nous avons réuni un millier de bénévoles. Cette organisation repose sur le bénévolat et l’humain, ne l’oublions pas. On n’a pas eu de souci majeur, quelques moments de doute. Il y a quelques imperfections sur le ravitaillement des points d’accueil, notamment les premiers jours. C’est inévitable. Certains bénévoles qui s’étaient engagés sur deux jours au départ sont restés toute la semaine, pris dans une aventure finalement peu banale.
Et les rapports avec la ville et la métropole ?
Une telle organisation ne peut avoir lieu sans le soutien des collectivités. C’est la ville qui a souhaité cette semaine. À l’échelle d’une métropole comme Orléans, tout est plus complexe. Nous avons été soutenus par l’adjoint aux sports et l’ensemble du service des sports, qui nous a beaucoup aidés et des services techniques. Côté commerces, les bilans ne sont pas faits. Ceux qui ont joué le jeu sur les communes traversées lors des parcours et sur la métropole sont satisfaits.
Le mot de la fin ?
La vision de chef de file de l’organisation d’une SF et celle de participant, n’a rien à voir.
L’aventure est extraordinaire, elle mérite d’être vécue. C’est un chantier énorme mais je préfère retenir les nombreux sourires, les remerciements, les satisfactions au niveau du camping notamment.
Propos recueillis par Claude-Hélène Yvard
Une aventure extraordinaire